Regards photographiques sur Bordeaux et la Gironde

Accueil | Agenda 33-Bordeaux | Fêtes Foires & Salons |    

Bordeaux : promenade dans les années 1990

Photos des monuments et des quartiers

 

 

Thèmes associés  >>>BORDEAUX | Les Fêtes | Les Fontaines | Les Marchés | Les JardinsLes Places | Les Ponts |

 

 

 

 

Pris dans le rythme trépidant du quotidien, on l'oublie bien souvent mais une ville est en perpétuelle évolution. La mémoire est ainsi faite que tout en intégrant les nouveautés du présent qui nous paraissent positives, il peut être tentant de garder au fond de soi (souvenirs d'instants heureux pour les uns, nostalgie pour les autres) cette sensation tant de fois exprimée du « c’était mieux avant ». 

Une « référence temps » pour point de repère

Bordeaux façades noircies du Grand Théâtre dans les années 90 | Photo Bernard TocheportConcernant Bordeaux, chacun s'accorde à reconnaître que celle que l'on désignait il y a quelques années encore comme « la belle endormie » a considérablement changé et retrouvé une beauté et un dynamisme que l'on ne lui connaissait plus. Pourtant, alors que tel projet d'aujourd'hui nous semble perfectible, ou tel autre critiquable, nous avons parfois du mal à mesurer le chemin déjà parcouru pour nous projeter vers de nouvelles perspectives.

 

C'est pourquoi il m'a semblé intéressant de créer cette page en rassemblant quelques vues de la capitale girondine dans les années 90. Les cadrages sont parfois un peu approximatifs, mais s'agissant de mes premiers clichés de photographe amateur débutant je ne peux que plaider l'indulgence.

La ville avant la période des grands travaux

Le tramway n'avait pas encore fait son retour, les façades n'étaient pas encore ravalées et on ne parlait pas encore de miroir d'eau ... tour d'horizon sur la ville en 1990, 1991 et 1992.

Les mêmes monuments mais une pierre bien sombre

C'est sans doute ce qui frappe le plus les esprits quand on regarde les photos de ce début des années 90, les façades étaient bien tristes !

 

 

Pas encore de parking souterrain place de la bourse, les voitures se garaient ou tournaient autour de la fontaine des 3 Grâces, les bus de la CGFTE stationnaient face à la porte Cailhau et devant les façades noircies des quais. La cathédrale Saint André n'avait quant à elle pas encore eu droit à son lifting.

Des façades noires ... et des statues vert de gris

Pour ne pas fausser l'inévitable comparaison que l'on est tenté de faire entre 2 périodes distinctes, j'ai évité (chaque fois que c'était possible) les photos réalisées par mauvais temps. Il est en effet facile pour valoriser une réalisation récente de la présenter sous un bel éclairage et de la comparer avec un avant des mauvais jours (quand il ne s'agit pas de comparaisons couleur et noir et blanc).  

 

 

Ainsi, sous un beau ciel bleu on ne peut que constater qu'Euphrosyne, Aglaé et Thalie (les 3 Grâces) étaient franchement vertes et qu'en haut de la colonne des Girondins l'ange de la liberté était bien loin de son aspect actuel. Tout aussi surprenant, Notre Dame d'Aquitaine au sommet de la tour Pey Berland n'avait pas sa teinte or d'aujourd'hui mais des tons franchement vert de gris.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le miroir d'eau n'était pas dans les cartons, et l'automobile encore reine

Plus que jamais, il est utile de cliquer sur les vignettes pour découvrir les images en plus grand. On pourra ainsi mieux distinguer comment les quais étaient alors pavés et surtout coupés de la ville par un muret et des barrières. On remarque aussi la place de la voiture, parking à ciel ouvert sur les quais et parking aussi près du Fort du Hâ. On peut d'ailleurs observer sur cette perspective réalisée depuis la tour Pey Berland comment se dessinait le quartier Ornano - Albret - Meriadeck alors que le Tribunal de Grande Instance actuel n'existait pas encore.  

 

 

Les hangars des quais bien éloignés de l'esprit "Quai des Marques"

 

Que ce soit vu d'en haut ou depuis la Garonne, rares sont les bordelais qui auraient pu penser que quelques années plus tard il s'agirait ici d'un lieu de promenade apprécié du plus grand nombre. Sur la vue du centre 3 remorqueurs sont stationnés devant les hangars 15 et 16 (seuls le Lacanau et le Noirmoutier sont identifiables, pour celui du centre la rouille ne permet pas de lire parfaitement son nom).

 

Au jardin public naviguait encore en rouge et jaune le Petit Mousse tandis que la porte Cailhau et la flèche Saint Michel n'attendaient plus qu'un bon ravalement.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De "Confo" à la gare d'Orléans, une rive droite entre 2 périodes

La rive droite et le quai de Queyries se trouvaient bien entre 2 périodes. On voit nettement qu'une déconstruction a été entamée laissant une imposante surface vide autour de l'ancienne gare d'Orléans. La photo du centre montre aussi dans quel état se trouvait alors l'édifice dans lequel on n'aurait eu bien du mal à imaginer que des restaurants y installeraient cuisines et terrasses ou encore qu'un complexe de salles de cinéma y élirait domicile.

 

 

Un zoom sur la photo de droite montre un alignement de commerces déjà fermés (coiffeur, batteries TS, restaurant le Sarladais ...) et la façade d'une grande enseigne qui quelques années plus tôt animait encore le quartier.

Pas de "plan lumière", mais tout de même quelques monuments éclairés

Pour la vie nocturne par rapport à sa grande voisine Toulouse, l'ambiance était plutôt proche du niveau zéro. C'est sans doute ce qui a contribué à donner à Bordeaux cette image de "belle endormie" qui lui a longtemps collée à la peau. Seules la place Gambetta et la place de la victoire offraient un peu d'animation, ... mais pas trop tard tout de même !

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour les éclairages, quelques rares monuments bénéficiaient tout de même d'une mise en valeur : les façades de la bourse, la porte de Bourgogne, la porte Cailhau, la porte d'Aquitaine.

 

 

 

 

 

 

Thèmes associés  >>>BORDEAUX | Les Fêtes | Les Fontaines | Les Marchés | Les JardinsLes Places | Les Ponts |